Jeanne vous résistiez en ces temps difficiles Battant campagne, un roi, dauphin de votre église ; A votre nom venait, la France était servile, Vous refusiez toujours d'être une âme soumise. Jeanne baignée de voix, l'écho de l'éternel, Du sacre d'Orléans il faut rendre l'autel Délivrer la France, fille qu'une aube espère, Petite paysanne, immortelle bergère Le sacrifice enfin que vous faisiez alors Du bûcher de Rouen, berce encor la nation, Tant que des âmes pures toujours mûrirons ; La France aura gagné le doux nom qui l'honore.