Regard, empourpré de solitude, noirceur A l'iris perlé de sombres et belles teintes, Regard, morne et blafard où des flammes éteintes Vacillent, regard où rien n'est lumineux, horreur.
Regard, sur une aube vide et sur toute aurore A son iris un sang, regard religieux, sourd, Regard où s'évanouit l'eau verte des morts Lacs attristés, regard vieux aussi creux que lourd.
Regard, globes oculaires froids par instant A l'iris entrouvert sur vos immensités, Regard, terne et noir, regard où luira néant Et où germeront vos paysages fanés.