Dans mon univers clos oû rien ne gravite Chaque jour de la mort je franchis les limites Quelques mètres carrés ou subsite un peu d'air Et voici résumé la vision d'un enfer!
Timidement parfois un clair obscur pénètre Déjouant les barreaux d'une triste fenêtre Au hasard d'un rayon le soleil seul ami Vient alors égayer la noirceur de ma vie!
Sur mon lit de misère aspirant au repos Mon âme se libère desserrant son étau Dans l'ombre de la nuit là en sa plénitude Je puis me retrouver en toute solitude!
Quand la voûte céleste est dûment étoilée J'aime observer la nuit dans son immensité Mes pensées vagabondent et pauvre prisonnier Voici l'heureux instant je peux enfin rêver!
Vous parler de mes songes serait une utopie Si j'étais musicien je dirais symphonie Quand le coeur et son âme battent à l'unisson N'est il plus clair langage que ce doux diapason!
Et le regard se tourne vers ce point minuscule Appelé "liberté" puis vient le crépuscule!