Sur les verdoyantes berges de la Moselle, Dans les ramures, chantent les tourterelles, Entre les méandres, Ô, douceur, mon âme glisse, Rivière d'argent, tu as la majesté des reines, Les pétales immaculés, des royales fleurs de lys, Fleurissant près des berges, parmi les herbes folles, Au courant qui s'enfuit, et entraîne tous nos rêves, Avant de venir mourir sur une quelconque grève, Lorsque l'ombre s'enfuit, des souvenirs en obole, D'une rive à l'autre, il y a un pont pour les rois, Arrête-toi, passant, et contemple !! Comme c'est beau en bas.
Eau qui coule, eau qui chante, les oiseaux roucoulent, Le temps s'arrête, l'amour danse, Entre l'Allemagne et la France.
" Ce n'est pas du sang qui coule dans mes veines. C'est la rivière de notre enfance. Ce n'est pas sa mort qui me fait de la peine. C'est de ne plus voir mon père qui danse."
