Le soleil pale encor, sur la mer ondulait, Au chant d'un vent léger, une barque halait, Et les oiseaux joueurs continuaient leur ronde, Les vagues caressaient cette plage si blonde.
En ce début d'hiver, le ressac en hurlant, A l'assaut des rocs bruns, s'attaquait pantelant, Et les rouleaux furieux en maintenaient l'emprise, Les vagues fouettaient cette place si grise.
En ces temps de printemps, le navire en coulant, Y répandait son sang, la mer dans ses courants, Le charriait dansant, dans des reflets de moire, Et les vagues pleuraient cette plages si noire