Pleure sur mon épaule, et je saurai me taire, Je ne te dirai rien, mais je prendrai ta main, Tu restes mon copain, même un peu plus, un frère. Le temps s'en est allé, où sont tous nos matins ?
Et pleure sans pudeur, je prends part à ta peine, Je ne sais pas les mots, mais ne restes pas seul, Et n’aies aucun remords, les larmes sont humaines, Qu'elles soient d'un enfant, qu'elles soient d'un aïeul.
Et puis nous partirons, voir revivre les plantes Après un long hiver... J'irai où tu iras, Oubliant pour un temps les rêves qui te hantent, Nous marcherons ensemble, enfin tu souriras.