Au printemps tu nais des mains de ton père Je te vois et rêve de ta tendre chair Mais comment t’avoir alors que je baigne dans la misère ?
Ce n’est qu’en été que je découvre ton cœur Je me suis battue pour découvrir ce bonheur De te savourer et d’en ressentir la chaleur
Malheureusement l’automne arrive à grand pas Et il me reste très peu de souvenir de toi Ta tendre peau s’envole comme les feuilles d’un arbre dont l
Voilà l’hiver qui frappe à ma porte ténébreuse Il te retire à moi et me laisse affamée telle une miséreuse Sans l’ombre d’une miette pour m’accompagner dans cette épre
Mais que vois-je par la fenêtre ? Serait-ce le printemps qui commence à réapparaître ? Cette pensée me fait soudain renaître…