Entends-tu ce martèlement Implacable? Si tes quoi ? Ne font pas résonner les vibrations de l’humus, Alors cesse ta course. Si tu ne pressent rien, Qu’aucun éclat ne perce tes brouillards Et que tes pas ne font que cimenter Le mur De ton silence Alors ralentis puis cesse ton élan. Terre se fait cristal Et ta marche épaissit l’air d’échos. C’est ceci, Ce qui du fond de tes entrailles t’ébranles Qui te pousse à plus d’ardeur, T’aide à traîner plus vite, plus vaillamment La charrue Tu disperse alors, poussé par ton araire Et l’omniprésence de ce marathon, Un limon.