Le loin. Le loin, qu’est-ce ? Lui courant ? L’autre passant ? Et dans le silence, dans le silence Du verre et du velours Toujours il court, toujours il passe ici Ruées des mêmes, des pareils qui grouillent Un chatoie Toi Qui seul, par tes yeux, sort de l’atone Et qui même assourdit en t’adressant A ça. Sources à sec, à sec Du soudain et du superbe Qui, en dévalant du plat, De l’uni et du monocorde, Grossissent en un Gange.
Tout dans les marbres s’observe Et les cristaux, feldspath, mica s’absentent Et s’abstraient sous leurs reflets Trop crus. Des reflets que seules Seules les ombres plus actives et imposées Effacent Et ces ombres, ces ombres mêmes Par quoi sont elles projetées ? Et sur cela même, ne s’y projette-t-il rien ? N’y a-t-il pas de reflets ? Pas d’eclairs ? De lueur ? Oh, tout y sourd, de la fonte, Du velours. Mais les reflets changent et bondissent L’opacité se pétrifie Sèche et absorbée En une statue de sel.