Ils arpentent les quais côte- A-côte, les yeux tranchés par l’horizon. L’un Calligraphie l’écume Emulsifiée sur le tranchant des vagues. L’autre Ingurgite les rumeurs riantes des galets Qui sourdent du sable Sous leurs mains Et fixent les appels gutturaux des sternes. Désagrégés, voyagés dans les limbes des Astres, Les siroccos et blizzards en berne Ravissent leurs expirations Et en gavent les marins (Et les mollusques frustes) qui viendront User de leur labeur Les fronts clairs des mer, A l’ombre des nuages.