L’aube gît, Et déjà le soleil brûle Smyrne, Et déjà le Nil noie Assouan. Cent ombres allongées Strient les alluvions Qu’une crue impatiente, inattendue Viendra ensemencer, Régnante, Plus soudaine qu’une felouque virant de bord Ou qu’un géris changeant de cap. Et les graines éclatées n’auront rien. Et les graines éclatées n’auront rien, Seulement pour s’étouffer que leurs Poings Face à Smyrne calcinée, Pour s’étouffer que leurs poings Devant Assouan engloutie.