Tout commence par le coucher du soleil . Le noir qui s’installe , La nuit qui se prépare , La conscience qui s’égare Les pensées emménagent La peau devient moite Les larmes escalade Le cœur qui s’emballe Prend de la vitesse L’ivresse de la nuit arrive La solitude envahit l’esprit Alors un sentiment de frustration m’inonde Je m’allonge et je songe Au lendemain qui arrive a grand train Le même film qui passe dans l’encéphale Les heures défilent au ralentie La lumière qui faiblie Les paupières qui fatiguent Et ma conscience me dirige Vers un sommeil infinie Mais la nuit qui se finie Le soleil ainsi lever L’ébriété de la nuit aussi vite disparaît Et laisse place a la journée Qui me libère la tête De cette fatale ivresse