Idoles passées des présages, Il s’est enfui des quelques messages Que les penseurs ont dicté Dans leurs écrits inventés. Psaumes aux langues fourchues, Seuls sont compris les malentendus Fauchés par ce qu’ils prêchent Ce, qu’au fond, leurs âmes crèchent. Leur parlé n’est qu’évoqué Et leurs pensées suggérées. Nous nous reflétons dans leurs paroles, Leurs proses et lyriques folles. Ne sont compris qu’eux même Et, grâce à leurs lignes, ils sèment Ce que le vent n’aime plus Brisé de cordes déchues. Petits fous aux pays des grands sages, Ils effleurent et trompent les pages. J’ôte mon chapeau pour eux, Comme les anges pour Dieu, Car leurs esprits trafiqués Ou, tout simplement, déshabillés Sont le miroir de la réalité Condamnés à être chantés Par de simples petits êtres Fières de démasquer leur être.