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Jerome PANTALACCI

Une Larme

Dans l'obscurité d'un endroit inconnu
Mes soeurs et moi nous nous agglutinons en nombre
Nous nourrissant des plus riches vertus
Silencieuses et mobiles comme le serait une ombre

C'est alors que dans un battement éclair
Les rayons du soleil nous illuminent enfin
L'obscurité cède sa place à la lumière
Dans cette douce chaleur nous nous sentons si bien

La vision magnifique qui parut à nos yeux
Semblait nous offrir ses plus beaux appas
Le paysage nouveau et la beauté des lieux
Suffirent a nous faire presser le pas

Mais notre nombre déjà élevé était toujours croissant
Les nouvelles arrivées poussèrent les premières
Moi même, surprise de cette velléité
Mes regards s'attardait plusieurs fois en arrières

Malgré le tumulte, ma grande curiosité
Fit tourné encore mon regard ébahi
Sur les traits du tableau fraîchement dessiné
Dont quelque chose de nouveau me surprit

Quels était cette personne se tenant devant nous?
Cet imposant géant d'une taille colossale
Son allure titanesque fit naître en nous
Une peur perceptible par notre apparence pâle

A sa vue, le nombre de mes soeurs ne cessait d'augmenter
Me poussant même jusqu'au bord
D'un précipice infinie où semblait miroiter
Sur une peau d'ébène, milles couleurs d'or

Je ne ressentait pourtant aucune peur
Au contraire je me surpris a désirer
Même au pris d'un malheur
La douce odeur de la liberté

Sans attendre une seconde
Sans prendre mon élan
Je fit comme l'onde
Et glissa lentement

Je glissai sur cette peau aussi douce que claire
Laissant derrière moi une traînée sinueuse
Où j'abandonnai lentement et mon corps et ma chair
Mais malgré tout je me sentait heureuse

Je léchai tendrement la joue qui ma fait vivre
Tout en lançant des regards aux yeux qui mon vu naître
Je pu voir non loin une ou deux soeurs me suivre
Suivant le sillage que je laissai paraître

Soudain je m'envolai vers ces contrées nouvelles
Quittant son visage aussi vite que j'ai pu
Je sentais dans mon dos s'ouvrirent des ailes
A moi maintenant de reprendre mon dû