Du soleil sur ma joue, demeurer bien conscient Pouvoir lire sur le tard, contempler les étoiles Du Cabernet d’Anjou goûter à bon escient Faucheuse prends du retard, j’ai la Vie dans les voiles
Voir les reflets fugaces et les ombres tapies Et le lierre qui s'agrippe pour trouver la lumière Voir le vol du rapace et les ruses de la pie Le Beau vous prend aux tripes comme un abus de bière
La promenade du soir incite à la prière Mais vers qui se tourner ? As-tu su m’écouter ? Alors seul dans le noir, couché sur ma litière
Je vais piquer du nez, en rêvant de l’été Pour me bercer d’espoirs, sortir de ma tannière Être un ours moins borné et la mort accepter