Je guette les signes avant-coureurs du printemps, Le niveau de l’eau est anormalement bas Et mon coeur balance entre : Impatience de détecter les premiers bourgeons
Et la conscience que le compte n’y est pas !
Cette pulsion de Vie, aussitôt jugulée, Par la perspective d’un été caniculaire Me fait peur, Alimente ma nostalgie…
Je contemple les reflets fugaces des roseaux Dans le mince filet d’eau Et suis submergé d’amour et de craintes Pour la Nature !
Comment échapper au sentiment de culpabilité ? Saurons-nous réparer à temps ? Tout s’accélère, nous ne pourrons pas grand chose Contre la violence des ouragans, cyclones et autres tornades…
Allons-nous continuer d’élire, A la tête de nos pays des irresponsables écologiques ? Des personnages égo centrés N’ayant aucun sens du bien commun ?