Tandis que le brouillard floute tous les contours Ton image est tenace, pourtant je t’ai perdue Notre colin maillard est rien sans ton amour Et nul ne le remplace cet espoir éperdu
Tout est brume et crachin, hésitations et pleurs Je tâtonne, coeur haché, identique à la pluie Anonyme comme machin, papillon sans sa fleur Où te chercher ? Quand plus rien n'éblouit ?
Emporte moi Eol, valsons feuilles dorées ! Pour Elles, plus de sacré, excepté leur nombril, Leurs enfants, leurs étoles, leurs gestes édulcorés
Nos attentes massacrées, nos désirs inutiles Un regard, c’est le viol ! Nos sourires apeurés Vont aux statues nacrées, aux plaisirs plus virils...