Et puis plus rien...
C’est la chanson, d’une émotion
La dévotion d’une relation.
Je t’ai cherché, j’ai essayé,
De deviner, dans tes pensées.
Je n’ose pas, le dire tout bas,
Reprend mon bras, partage mes draps.
J’ai confondu, je suis perdu
Et morfondu, comme vendu…
J’ai triomphé, de tes effets,
Nul n’est parfait, même une fée.
J’ai délaissé, les folles années
Et décelé, l’amour mort-né.
Tu t’en iras, où tu pourras,
Tout en tracas, tout en fracas !
Que vais-je faire, de cet enfer !
De ce cratère, d’obus par terre ?
Vais-je prier, vais-je crier ?
Être terrifié, sans cesse épié ?
Même pas un geste, toi tu me testes,
J’ai pris une veste, une main leste.
Et puis plus rien, et puis plus rien
Dans le lointain, sur mon chemin,
Pas de balises, pas de repères,
La morne plaine, en plein hiver…
Dans un grand rire, j’évite le pire,
Tous ces délires, m’en prémunir.
Tous les hommages et les images,
Font du courage, le mot des sages
J’ai inventé de beaux étés
D’humanité avec fierté
Le mot espoir, n’est pas rasoir,
Et le grand soir est à prévoir…