Apprivoiser les mots, ressusciter l’élan Pour retrouver la trame d’une vie qui exclut Nous rejette vers nos maux, nous nie le moindre alan Nos bouches sèches vivent un drame une fois l’amour reclus
A maîtriser les ombres contre le mur, la nuit Toute de cigales, d’étoiles, dans une chaleur d’encre Faire taire les désirs sombres, le bonheur qui s’enfuit Chair meurtrie met les voiles, brise les chaînes de son ancre
Elle voudrait exister mais il n’est que promesses Pour qu’elle vive contre lui, il faudra le pardon C’est une nécessité que son espoir caresse
Tête baissée, honte à lui ! Il n’attends que ce don Tristes banalités si présentes dans la presse Bol en fonte reluit, quand se meurt Cupidon…