J’ai compté les nuages, empilés dessus ma tête Sans répugnance aucune mais le sang cogne aux tempes Est-il loin le naufrage ? Que diront les gazettes ? Me tiendront-elles rancune, d’avoir lâché la rampe ?
Je reste à la surface, j’ai la foi du bouchon D’ici qu’enfin s'assèche l’océan de souffrances Je boirai bien la tasse, autant qu’un cornichon La pointe de ma flèche s’émousse sans endurance
Je file de façon molle, intact de tous mes membres Fraction d’un Univers, corps libre nourriture Finir ma course folle, comme éclaboussure d’ambre
En simple Gulliver ôtant ses ligatures Frappé tel une idole sur les pièces en décembre Enceinte d’un pervers, tue sa progéniture…