Tu m’a fait une farce, en un rêve visité Ainsi naquit l’espoir d’une vie éternelle Le temps est une garce, étrange divinité Les Parques comme les Moires, sans instinct maternel
Les feuilles du peuplier tintinnabulent au vent La lumière est si crue qu'elle semble en émaner Qu'est-ce qui nous a reliés ? L'amplitude du Levant ? Approche tendre recrue, pour vieillir puis faner
Energie abondante, faconde de la Nature Le poète en éponge l'oeuvre par son ressenti Par petites touches prudentes, jette dans l'onde ses ratures Alors vivre dans un songe et tout se ralenti ?
Le fragile des amours, un écho c'est perdu Quelles montagnes se déplacent ? Hirondelle messagère Dit lui : "C'est pour toujours !" Tâche pour le moins ardue
Des campagnes aux palaces je te sais passagère Mais tu as plus d'un tour à jouer les assidues Le froid gagne et nous glace, les passions mensongères