"Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie" Mais l'homme est faible et fragile, l'amant plie Un jour "je serai tienne", le lendemain Les "mon cher ange" sont perdus en chemin
Jamais je n'avais eu cette constance Ma seule amour, mon choix, mon évidence Jeanne, tu es la seule à qui j'ai tant écrit Mesures tu à quel point je suis épris ?
Tu as semé dans mon enfance, je crois Un chant d'amour qui chaque jour s'accroît Tu mêles à la fois nostalgie, espoirs La flamme de mon présent et ma mémoire
Laisse moi te séduire, te conquérir Tu sais sans toi, je me sens dépérir Je ne ferai jamais rien qui te blesse Mes poésies sont vertueuses promesses
Oh combien facile et combien aisé Pour le poète d'être ridiculisé L'homme sensible, courtois, à l'âme cheval'resque Moins considéré que bouffon grotesque
On lui préfère au choix: la brute épaisse Le parvenu aux poches pleines d'espèces Le bon parti d'une riche famille Ou le bel abruti qu'ensuite on pille
Je me défends et plaide pour ma paroisse Briser le sort, ne plus avoir la poisse Un homme doux, tendre peut être aimé ma foi Dans tes rêves torrides pense : "mon choix, c'est toi"