Je suis à la torture, de te savoir si proche Pouvoir te découvrir, en silence t’effeuiller Et vite te dévêtir pour pouvoir te croquer Partager des morsures, sans la moindre anicroche
Lentement tu t’approches, en Vénus et fourrure Tu me pousses sur la couche, je tombe à la renverse A cheval sur ma bouche, je te découvre perverse Ce n’est pas un reproche, nous serons faire soudure
Mes mains sur tes courbures, heureuses, nos lèvres conversent Que j’aime la tournure, de nos conversations Ton séant est si proche, féconde mon attention
Assise sur ma caboche, c’est toi que je respire Fontaine en érection, je bois tout tes murmures Frotte et mon nez te perce entre deux éclaboussures