Derrière le feu d'artifice, le silence s'installe Le noir pur revient après le bouquet final Je crains que sans ton aide il en sera de même Pour ma poésie qui fera voeux de carême
Il faut pouvoir se ressourcer, lire, pour écrire Jeux de vases communicants, de papier buvard Le surcroît d'émotions me fait craindre le pire Mon absence à moi même, le départ du bavard
Alors d'avance, je t'en prie, accepte mon adieu Je ne puis avancer sans la matière première Cet amour impossible, je sais, me rend odieux Tu es trop secrète, cela m'épuise, cachotière !
Toi la cannelle qui rêve de neige, de glace, de froid Je voudrais tant goûter ton pistil de vanille Mais mes mots te laissent de marbre je suis plein d'effrois
Mon coeur se déchire en oripeaux et guenilles Mon cerveau bouillonne je suis en plein désarroi Je me sens ridicule et plus bas que chenille