Ensemence mon esprit, musique de mon enfance Goût des baisers salés, peur de la découverte Des souvenirs sans prix, échangés dans nos danses Entre nos bras hâlés, combien l’herbe était verte
Électriques les caresses ! Innocents les regards L’horizon dans tes yeux et nos bassins soudés Si naïfs de tendresse, l’amour sans crier gare ! D’impossibles adieux et des parents boudés
Pureté de nos coeurs, jouvence des sentiments Un torrent de senteurs virginales et marines Sous des cris de pudeur, moi, fier, au firmament
Respirant ta moiteur, les doigts à mes narines Une fois couché à l’heure, et tenir fermement La sévère roideur qu’un jour je te destine…