Ephémères sont mes fables, insondables mes espoirs Je sens poindre le miracle, le regain de confiance Un amour ineffable, de coupables histoires Annoncées par l’oracle, le béguin de patience
Équilibre entre échanges et limpides voluptés Le précaire filament, tout en transmutation A la recherche d’un ange aux virides beautés Et tel l’amer amant, donne des palpitations
Complexe est le récit, magiques sont les mots Des alluvions posés, périples sédiments A cet instant précis, figés tels des émaux
Perdus cette rosée, l’étoile au firmament Vous voilà indécis, sans branches, sans rameaux Plus jamais vous n’osez reculer le moment…