La bulle de mes mots me protège du monde, Transparente et fragile, c’est ma seule barricade. J’y demeure en marmot, aux billes et à la fronde, Mais aux pensées agiles que personne n’embriguade
Mon Eden intérieur, écho de liberté, Aux accents de tambours, battements de mon cœur. Que viennent les jours meilleurs empreints de charité. Odieux compte à rebours qui égrène mes heures…
Les verrais-je grandir, les rêves un peu fous ? Coquelicots d’un jour aux perles de rosée. Le désert reverdir, sagesse de Kung-fu ?
Puis, quand viendra mon tour, il me faudra oser, Ne pas voir que le pire, ces gens que l’on bafous Et foncer sans détours, tel le héros Thésée…