Les maux de tête s'enchaînent et les verres vides aussi Complices du désespoir mais demeure l'écriture La seule qui me retienne, cloitré dans les soucis Une page blanche pour parloir, pour barreaux mes ratures
Les affres de la création, l'approche tout en folie Et plus de muses béquilles, vient l'appel du large Ma frêle embarcation, sonnet aux vers polis Oublier ses vétilles, conserver mon courage
Ne pas se travestir et demeurer le même Laisser les mots surgir d'un néant qui est soi Craindre de se relire, récolter ce qu'on "s'aime"
Savoir prêter à rire, tel le bouffon du Roi Toujours s'attendre au pire, comme eunuque sans harem S'enticher des délires mais sustenter son toi…