J’ai voulu te le dire, tu regardais ailleurs… Je voulais partager, tout était confisqué Même l’air que tu respires, adieu le monde meilleur Les jeunes, comme les âgés, n’êtes plus offusqués
Le cou si près du joug, la laine déjà tondue, Avancent zombis-moutons, robots des champs et des villes Maintenant tout se joue ! Les glaciers ont fondu ! Se battre donne des boutons, les oisifs sont tranquilles
Toujours plus résignés, les esclaves modernes Alignent péniblement, trois pattes à un canard Évitent de trépigner, ont le moral en berne
Ils attendent sagement, la mort dans leur plumard Laissent les puissants régner, elle est loin “la lanterne” Liberté firmament oubliée tintamarre…