Promenade en brouillard, fiston à mes côtés Me montre les roses fanées, les joggers courageux Matin Colin-Maillard, le froid a picoté Ses joues tendres années et moi, moyenâgeux
Tous les deux sur un banc regardons les canards Murmuration en vol, des oiseaux dans le ciel Vont migrer vers l’argan car ils ont du retard Gonfle leur ailes Eol, porte les vers le miel
Les pies nous restent fidèles dans les arbres sans feuilles Soleil chasse la brume, le petit veut rentrer Lui aussi à tir d’ailes, alors je fais mon deuil
Des effluves d’agrumes, des oiseaux rencontrés Mon fils Emmanuel n’a pas vu d’écureuils Son babil et ma plume, les auront effrayés ?