J'ai épuisé l'amour que j'avais pour t'écrire Mes mots ont disparus comme l'écume sur le sable Impossible retour, destination le pire Jusqu'au coin de ta rue, tout me semble haïssable
Tout est nuit, froid, malheur, je vois plus les étoiles Un désespoir tenace obscurcit toute ma vue Mon âme engourdie meurt et va mettre les voiles Quelle étrange menace ? Quel terrible point de vue
Le poète s'étiole, lucide des faux espoirs Conçus par sa démence, confusion amicale Ailleurs, les autres rigolent, leur vide est dérisoire
Quelle sera la clémence ? La fusion radicale ? Toutes ces fariboles, insipides voeux d'un soir Retourne dans la danse, effusions tropicales...