Mon amour, Il pleut, l'eau giffle les fenêtres
Mon amour, Il pleut, c’est l’orage dehors
Pourtant il me semble que c’est en moi même
Cette fureur, ces pleurs et tous ces remords
Jeanne, magicienne, je voudrais tant qu'elle m'aime
J'ai faim de sa bouche, ses joues, son cou
Seigneur ! As tu prévu de m'affamer ?
J'ai faim de son nez, ses yeux, son goût
Seigneur ! Dois-je encore longtemps réclamer ?
Mon amour, Il pleut, l'eau giffle les fenêtres
Pourtant, c'est à moi, que toutes elles s'adressent
Cette fureur, ces pleurs viennent de tout mon être
Jeanne, magicienne, c'est mon coeur que tu dresses
J'ai faim de ses seins, son ventre, ses hanches
Seigneur ! As tu prévu de m'affamer ?
J'ai soif sur sa sente fontaine je m'étanche
Seigneur ! Dois-je encore longtemps réclamer ?
Mon amour, Il pleut, et le tonnerre gronde
Pourtant, en mon coeur ça cogne bien plus fort
Ma fureur, résonne, mille lieus à la ronde
Jeanne, magicienne, viens donc dompter mon corps.
J'ai faim de ses fesses, ses cuisses, ses mollets
Seigneur ! As tu prévu de m'affamer ?
J'ai faim de ses pieds, qu'elle prenne le relais
Seigneur ! Dois-je encore longtemps réclamer ?
Mon amour, Il pleut, l'eau glisse me caresse
Maintenant je suis repu, apaisé
Ma fureur, n'est plus, tu fais que ça cesse
Jeanne, magicienne, me couvre de baisers
Tu as faim de ma bouche, mes joues, mon cou
Seigneur ! As tu prévu de l'affamer ?
Tu as faim de mon nez, mes yeux, mon goût
Seigneur ! Doit-elle encore longtemps réclamer ?