J’attends doucement mon heure en soignant mon jardin Parcelle sans glyphosate, où vivent les papillons Les roses font mon bonheur en tapis d’Aladin J’y flâne, longuement, sans hâte, jardinier tatillon
Je veux tout oublier, des hommes et femmes méchants Retomber en enfance, observer les insectes Et comme le peuplier, être droit, sans penchants Obscures, sans souffrances, avoir une vie correcte
Ecrire, laisser une trace, lumineux filament Liberté intérieure, imaginaire fécond Forger ma carapace, face aux désagréments
Sorcière aux yeux rieurs, a du monde au balcon… J’évite de voir ta face et survis autrement Tes grands airs supérieurs, garde les pour d’autres cons…