Un sursaut, je frémis… D’où provient la clarté ? Bref instants de panique, les cris sont épouvante La moiteur de mes mitaines, preuves de lâcheté Un sort de Titanic ? Circonstances émouvantes…
Agité telle une loque, notre rafiot gémi L’orage c’est fait tempête, fascination des vents “On a perdu le foc”, proue noyée dans la houle Gravie une vague replète, en un élan savant
Promenade d’amertume, affliction des sirènes Le sanctuaire est perdu, brisées les passerelles Dans la cale, le bitume, renfort de la carenne
C’est triste compte-rendu, se disjoint en lamelles… Quant au moteur qui fume, sûr ! Il est à la peine Sa toux d’âme rendue est toujours plus rebelle…
