Vais-je m’enfoncer un doigt ? Dans l'œil, pour être sûre ? Si les amours virtuels fondent les désirs charnels, Les mots s’ils sont adroits, de tactiles morsures… Une connexion mutuelle aux douceurs de flanelle…
Pour une flambée des sens, ses ailes autour des miennes Parfois l’ange n'apparaît, que pour moi, que pour moi ! Quand survient son absence, effrontée bohémienne, Que le monde m’effraie, dans ma paume son émoi,
Se dessine son image, ma main tremble d’avance De l’or sur écran noir. Sans encre, les mots de sang S’incarnent sur la page, juste comme une évidence…
Boisseau et éteignoirs, cavernicole enfant, A la pureté sage, efface les distances En animal d’un soir et se livre à Onan…