Tout mon corps me fait mal, effet de la vieillesse ? Je voudrais plus de temps, pouvoir encore écrire Or cet arrêt brutal me fait peur j'le confesse Et aucun charlatan ne me sauvera du pire
Je voudrais dire vas t'en ! Tu ne me fais pas rire ! J'ai peur que tu t'installes, que tu poses tes fesses Sur ma vie de forban, toujours sous ton empire Dis-moi où est le graal, où iront mes caresses ?
Quelle est cette spirale, ce guide d'où vient le vent ? Son chant fait ma détresse, elle ment comme elle respire Mais quelle triste vestale, son feu n'est pas brûlant Je n'la tiens pas en laisse, elle me fera périr
Avec sa face opale, elle tue tous les désirs Le destin qu'elle me tresse me brise très lentement Mon étincelle vitale, s'en va vers le couchant Je prends la main d'Hadès, il me faudra mourir...