Oh quel joli nombril ! La nature a sculpté Les ombres s’y marient sur une peau frileuse Me voilà tout fébrile, ma dernière volonté La voir ceint d’un sari, la belle duveteuse
La naissance d’un sein émoustille mon regard Mes mains seront des nids accueillant de ces oeufs Je m’approche à dessein, du cliché, comme hagard La spirale infinie concentre tous mes voeux
Et une fois dans l’image, j’y pose mes baisers En picorant ses hanches, son ventre de statue Je ne serai pas sage, suivre la pente est aisée
À grandes goulées franches, je m’enivre têtu De ses senteurs de plage qui seules peuvent m’apaiser Accroche toi aux branches, piedestale abattu...