Quand l'orbe de la lune paraît radieux la nuit En un clin d'œil j'absorbe, ses quartiers, ses croissants Fini mon infortune, je suis ce coeur qui luit Certes, de glace est sa robe, rêve pour les yeux perçants
Éternelle est sa trace dans la mémoire des hommes Blafarde ou opaline, son silence est sans trêve Jamais aux mêmes places et plus connue que Rome Dans le ciel orpheline, elle semble pâlir de fièvre
Les marées la rendent sombre au plus fort de sa danse Et pour chercher la fève, casse donc la tirelire Avoir peur de son ombre, tu sais quand on y pense
Ne concerne pas qu'Eve et sa tombe à fleurir Pour ne pas être du nombre, quand la douleur élance Fait taire du bout des lèvres tes élans de grandir…