Vivre des instants de fièvre et retrouver la faille L’accroc par quoi l’envol échappe à tout hasard Il signe la fin du mièvre, dans ton œil vois la paille… Je sais ce n’est pas d’bol, pour toi, aucun égard
Si ta fossette me hante, je sais ta voix acide Hérite de mon absence, je vais rejoindre la marge Je suis une mauvaise pente, emprunte la voie rapide Pour entrevoir sans décence, d’enfin prendre le large
Enluminure fragile, vient le temps de l’esquive Raye la profusion, je serai un désert Un mendiant à sébile, que rien ne me survive !
Car j’ai d’autres visions, saluer d’autres partenaires Aux gestes malhabiles, bien loin sur d’autres rives Je m’offre une révision puis filerai ventre à terre…