Encore bien abruti par l’alcool de la veille Les canards sur l’étang semblent ricaner de moi Les arbres aux doigts sertis, tendus vers le ciel, Méprisent mes printemps, indignes de leur bois
“Mais à quoi bon marcher dans le plis de nos ombres, Si tu ne trouves la force de combattre tes démons ? Victime, devient archer. Décoche, flèches en nombre. Renforce ton écorce, écoute nous qui t’aimons !”
Je suis si fatigué ! Quand je relève la tête, C’est un trop plein d’étoiles, et vite, viennent les larmes. Alors franchir le gué, devrait être une fête ?...
“Pour déchirer le voile, ne pas rompre le charme. Repos doit être gai, à la Vie paye ta dette ! Déguste jusqu’à la moelle et sans baisser les armes !”