Glander, ne plus rien foutre, trouver de coquillages, Pour en faire des colliers, ramasser du bois sec Et nager telle une loutre, faire la planche à la plage En matant les voiliers, tout de blanc et de tek
Seins nus sous la chemise, mon père joue les cerbère Je bataille pour sortir, flâner dans la pinède Le vent chaud d’une brise me rappelle que naguère Il me laissait partir, seule et sans aucune aide
En terrasse sous les stores, pour la sieste, on s’allonge On entends le ressac et le clapot des vagues On est pas loin du port, du bruit des corps qui plongent
Loin des vignes de Queyssac et du cap de la Hague Le flou de nos transports, notre amour dans un songe Ta main prise dans mon sac, ta tête sur mes airs bags…