Venez à moi, mes soeurs, poétesses, femmes de lettres Touchez mon viscéral engouement diurne Chaussez zélées, du pâle Hermès la cothurne Soignez émois du coeur, la petitesse des êtres
Voyez mon magistral étendard nocturne Caressez chères consoeurs l'espoir de plaire au Maître Coups de fouets comme taser, il vibre de tout son être Entamé le récital de l'amant taciturne
Les bellâtres emmerdeurs, envoyez les donc paître Chassez l'amour banal, il finit dans une urne Votez pour mon fanal, il sera sans lacunes
Vous trouverez le graal, décrocherez la lune En l'absence de vos peurs, vos désirs de paraître Agissez sans rancoeurs, en riant de bien-être