J'ai le souffle si court dans l'attente d'un signe Que parfois je trépigne d'impatience, sans secours Poésie, mon recours à lire entre les lignes Comme de ta première guigne, je n'vaut pas le détour
Tu m'adresses ton silence, gêné ou méprisant Moi je suis partisan d'attendre ta sentence Au bout d'une corde je danse, est-ce bien satisfaisant ? De cet air suffisant feras-tu repentance ?
Je demeure solitaire, sans éclat ni amour Pas de rimes en toujours si je ne peux te plaire Pour sortir de l'enfer je fais des calembours
Godriaules impudiques m'attirent des sympathies Mais mon coeur a pâti de tes silencieuses piques Mon bonheur est modique ma femme n'est pas partie...