Jeanne, tu occupes tout l'espace vide entre mes bras Sans même te voir, je ne vois que toi Tu es dans ma tête, mon imaginaire Parfois, j'ai mal, parfois je souffre Mais la vérité c'est que je suis heureux De ne penser qu'à toi Secrètement, intimement Égoïstement Dans mon Eden à moi Je peux vivre mes fantasmes les plus torrides T'aimer à la folie M'enivrer de toi Te rêver, te souhaiter, t'espérer Et même te posséder plus intimement Que nous ne le ferions Dans la réalité Je t'aime avec tes défauts Que je discerne Avec la raison qui te gouverne Avec la folie débridée Passionnée Que tu ignores encore Et à laquelle je dois Te mener