Vivement le printemps ! Je fonds, me sens “toute chose” La sève remonte en moi, me donne du rose aux joues De l’amour, dans le vent, jamais ne se repose Bise ma nuque en émoi entre mes boucles acajou
Toutes ces tendres caresses, bientôt me font frémir Mon châle de flanelle serré sur mes épaules Je me rends à la messe confesser mes désirs De bourgeons, de dentelles, je vais perdre le contrôle
Je me vois papillon goûtant à toutes ces fleurs, Voletant sans retard vers les tiges dressées Et l’or des carillons, pétales de toutes couleurs
Épuiser le nectar des corolles embrassées Assagit goupillon, jouvencelle liqueur En évitant le dard des guêpes, jalouses, détestées...