Plus chanceux que Pâris, je n’ai pas à choisir : Tu apparais, Délice, en toute unicité Et par ta seul’ présence, peux en moi susciter Une tornade de feu, consumante à loisir !
Calliope envol’ma voix, mon mutisme est désir ! Je saign’de l’encre noire, pour pouvoir résister Au souv’nir de ton corps, qui n’devrait exister Que sculpté dans le marbre, parsemé de saphirs.
Pourtant ton cœur palpite, et ta chair est bien rose ; Ô Magnifique, éteindre les astres tu oses ! Ou suis-je devenu ton pantin sensoriel ?
Je serai donc damné, dans ce si bel enfer, Mais alors je promet d’essayer de tout faire Pour humer à longs traits, tous tes parfums charnels…