Ceux que je révère m’avaient bien mis en garde : Il ne sort rien de bon de l’état de Nature, L’Homm’ par sa réflexion se doit d’êtr’ plus mature ; Je les crû, n’ayant cur’ de celles qui se fardent.
Mais tu es apparue ! Mon esprit se lézarde Devant cette femme exquise, à la belle chevelure, A la moue ravissante, à la charmante allure ; Je ne sais quoi penser ; une rose sans écharde ?
Cela est impossible ! Mais ma lucidité Eclipsée par ton être ne peut plus lutter ; A ce grand atavism’ je dois m’abandonner.
Mais pourtant rien en toi n’évoque le simiesque, Tu surpasses ces anges qui habitent les fresques ! Sauras-tu de cett’ régression me pardonner ?