Pâl’ versificateur, prétentieux bedonnant, Qui voudrait voir sa plum’ toujours plus luxuriante, Je ne peux lâcher prise, ton image me hante ; A plein temps je deviens ton premier soupirant.
Me voilà aliéné, car passent au second rang Mes idéaux premiers, ma boulimie savante, Et j’ignore tout de toi, ma princesse charmante, Dupé par ta beauté ; tu as troublé mon sang.
Uranie incarnée, être voué aux sciences, A mi-chemin du quark et de la galaxie Se trouve un phénomène qui requiert ta conscience !
Sauras-tu te pencher sur ma petite vie ? Je suis pétri de doutes, me voue à la sapience Comm’toi, en moins joli, ma splendeur d’Italie.