Je n’suis pas un faucon, mais une triple buse, Et tandis qu’un à un, mes neurones j’élague, J’ose espérer qu’un jour, je rirai de la blague : Du souvenir exquis de ma muse j’abuse.
Gloire à l’astre de chair, qui sans la moindre ruse, Régente mes envies, mes sentiments alpague, Mais quand à mon égard, elle demeure dans le vague, J’ai la vague impression que ma muse m’abuse.
Songeant à mon bonheur, j’apprends qu’elle n’est que joie ; Son rire provient d’un lieu où le soleil est roi, Et quand ma muse s’amuse, j’ai un petit pincement ;
Car elle le fait sans moi, et elle continuera, Sans parler du sagouin partageant ses beaux draps, Mais ma muse m’amuse, et c’est un bon ciment.