Epiméthée, stupid’ géant, ne vois-tu pas L’univers des possibles, ce livre grand ouvert, Et tout ces beaux trésors, pas encor’ découverts ? Ne reste pas ici, Gaïa ploie sous tes pas !
Voleur du feu sacré, ton frère_sert de repas A d’infâmes rapaces, et ce cousin pervers, Juché sur son Olympe, médite à ton calvaire ; Sois plus rusé que lui, refuse ton trépas !
Reprend le flambeau et lutte_contre l’oppression, Toutes les forces de vie ralliées à ta mission ; Eclips’ de mille feux le tyran foudroyant !
Mais déjà elle arrive, déluge de beauté, Façonnée par les dieux ; tu ne peux plus lutter : Dans ses yeux infinis, tu tomb’ en tournoyant…